Matthys LeRoy [Hécate]

Invité

I. Identité

Nom : LeRoy
Prénom : Matthys (prononciation : Ma-Ti-Se) , Ely, Sohan
Âge : 15 ans
- Date de naissance : 17 janvier

II. Contexte Historique

Nationalité : Française
Famille : Et le stylo de Matthys glissa sur le papier : « Composons, recomposons…. Commençons par le début. Pour faire un enfant, il faut bien un père et une mère. Oui, il parait. Ils sont mon origine, c’est avec eux que tout ça à débuter, cette grande aventure qu’est la vie.

Ma mère, je ne l’ai vu qu’en photo, elle est morte en me mettant au monde, il paraît que je n’aurais pas dû lui survivre, c’est ce que les médecins pensaient jusqu’à ce que je me mette à pousser des cris à réveiller des morts pour prouver que j’étais bel et bien en vie. Quelle ironie ! Ca ne l’a pas réveillée, elle. Catherine LeRoy , plus communément appelée Cathy. Elle s’est éteinte à 23 ans, à croire qu’en me donnant la vie, il n’y en avait plus assez pour elle, la preuve : je lui ressemble étrangement. A chacun ses blessures comme on dit.

J’ai donc vécu pendant une dizaine d’années avec mon autre origine, celui que comme tout autre enfant j’ai appelé « papa ». En vrai, il s’appelle Samuel LeRoy, mais tout le monde le nomme « Sam » parce que c’est plus court. Il est journaliste, il me semble que maintenant il a 41 ans et il y a cinq ans aujourd’hui, il n’a rien trouver de mieux à faire que de se remarier après avoir fait un gosse a cette femme.

Attention, je ne la déteste pas, loin de là, c’est ma « belle-maman » mais voilà, ce n’est pas ma « mère » et c’est toujours étrange quand elle essaie de se comporter comme telle. Elle… Elle c’est Rin Kyoki, enfin maintenant, c’est Rin LeRoy. Elle est japonaise et est un peu plus vieille que papa, je crois qu’elle a 43 ans, mais je ne suis pas sûr, et pour tout vous dire ça ne m’intéresse pas vraiment. De toute manière c’est réciproque, elle ne m’a jamais vraiment prêté d’attention sauf pendant ces crises maternelles, tout ça bien sûr pour déculpabilisé de ses crises d’autoritarisme.

Seulement, elle n’est pas arrivée seule. Il a fallut qu’elle les emmène avec elle. Ses gosses, ses rejetons, ses rescapés d’un ancien couple, un peu comme moi finalement. Kyosuke Kyoki , qui a 25 ans et vit dans une petite ville dont le nom est pour moi encore imprononçable. Il m’a toujours regardé de haut, un peu comme un insecte qu’il fallait écraser sous la semelle de ses immondes chaussures cirés. Comme fin j’ai vu mieux, alors non merci !

La deuxième, c’est Ayumi Kyoki , elle, je ne l’ai jamais vu. Je sais juste qu’elle a un an de moins que Kyosuke et qu’elle est « la honte de la famille ». Rien que pour ça, elle m’était déjà plus sympathique que Kyosuke. Bien sûr je me suis gardé de le leur dire, j’ai simplement haussé les épaules en entendant parler d’elle avant de regagner ma chambre.

Et puis il n’y a pas longtemps que la petite est née. Je me souviens qu’ils ont bataillés pour son prénom. Papa voulais l’appeler Harmonie, Rin a refusé catégoriquement. Après de longues heures de discussions zélés et de tentatives (vaines) de sensibilisation a ce prénom, ils ont trouvé un accord. Ma petite sœur a cinq ans, elle s’appelle Lou-An LeRoy (prononciation : lou-a-ne-)

Vous voyez… La famille c’est pire que des formules de Maths. Parce que un plus un = trois – 1 donc 2. Puis que 2 retrouve une autre 1 qui finit par former un six. C’est pas vraiment Ma famille, parfois ça me manque, et d’autre fois je me satisfait très bien de ma liberté. C’est juste que parfois ça m’attriste que mon indépendance soit juste née par défaut d’intérêt. "
Dieu incarné. : Hécate, déesse dela sorcellerie, des ombres et de la divination. (il n'a pas encore conscience de sa présence en lui)
Pouvoirs / Armes : Matthys ne porte pour le moment aucune arme, l’idée même de se battre autrement qu’avec des poings lui est totalement étrangère. Le seul pouvoir dont Matthys a pour le moment conscience est le fait de posséder des ailes, lorsqu’il se concentre assez bien, les brûlures de son dos recommencent à crépiter (le faisan atrocement souffrir) et deux grandes ailes blanche au bout des plumes noires apparaissent alors dans son dos.
Tout comme Hécate, il a certaines prédispositions pour deviner l’avenir et la présence des morts, ainsi que pour contrôler la magie (il le découvrira plus tard. C'est-à-dire qu’il ne contrôle pas de pouvoirs à part entière mais qu’il est capable de bloquer les dons des autres et de s’en servir contre eux –a petite dose hein ? il est pas très costaud notre Matthys). Malheureusement, il n’en a absolument pas conscience.

III. Informations Complémentaires

Apparence Physique :
Observons. Stupide reflet dans le miroir, un gamin comme tant d’autre, scrutant son corps, son visage, sa peau et désespérant de n’être finalement que ce qu’il était. Pour lui, être Matthys LeRoy, quinze ans, ce n’était pas suffisant. C’était désespérément vide de sens et dénué du moindre intérêt. L’œil critique, la bouche pincé de manière sceptique, il « constatait » les dégâts que le miroir lui réfléchissait.

Commençons par ce détail, ce truc en plus, ce que les autres appellent «l’aura », le « charisme ». Objectivement, il en était totalement dénué ! Pas un gamin vers lequel on tourne instinctivement son regard par ce qu’il « dégage quelque chose », plutôt quelqu’un qu’on ne remarque pas, à qui on ne fait pas vraiment attention. Un parmi la masse. Le un du tout qui ne compte pas.

…Long soupir…

Encore s’il avait été grand et musclé mais non, lui, lui il ne dépassait pas le mètre soixante cinq et avait plus al carrure d’une fillette de douze ans que d’un ado ! C’était bien une des choses qu’il détestait le plus chez lui, cette apparence si frêle qu’il tentait de dissimuler derrière des vêtements amples. Cela arrangeait un peu la situation sans pour autant la régler. Pourquoi avait-il fallu qu’il naisse avec une ossature si fine ? Hein ? Un garçon ce n’était pas censé se casser facilement quelque chose, ou être fin comme une brindille ! C’était à croire que le sort s’acharnait contre lui ! La preuve, même en tentant de contracter ses muscles, rien, rien, rien du tout n’apparaissait dans le miroir. C’était peine perdu. Et la couleur si pâle de sa peau n’arrangeait rien de la situation, imaginez-vous un jeune homme rougir ? Bien, lui, il y arrivait !

Même les traits de son visage étaient trop fin, trop souple pour paraître vraiment masculin. Parfois il se demandait même si ses parents ne s’étaient pas trompés de sexe à la naissance ! Et pourtant… Pourtant il essayait, de paraître plus viril, de ressembler d’avantage à un homme. Il aurait pour cela sans doute dû couper ses cheveux mi longs, d’un blond un peu trop innocent, mais non, lui, il avait préféré les teindre, enfin, teindre les mèches qui encadraient son visage en noir de jais. Pour compenser ses yeux clairs, il affichait continuellement un regard renfrogné, parfois même agressifs, juste pour s’éloigner de l’image fragile qu’il voyait le matin dans le miroir. Ses lèvres fines, il les avait ornés d’un anneau discret en argent, un piercing que son père avait tout de suite détesté. Juste pour ça, il l’avait gardé.

Un nouveau soupire franchit les lèvres du jeune français. Même en habitant au japon, il lui semblait qu’il était invisible aux yeux de tous, que personne ne le remarquait ni ne cherchait à le comprendre. Sans doute est-ce la raison pour laquelle les sourires sur son visages se font rares…
Caractère :

Caractère : « Trait. Caractéristique biologique héréditaire. Propriété morphologique, physiologique, voire comportementale d'un organisme. »
Matthys : « Rattaché au prénom Matthieu. Couleur : Le jaune. Chiffre : Le sept. Signe associé : Le lion. Caractère : Sociable, affectueux et sencible. Une bonne nature. »

Ou tout ce que Matthys se refuse d’être. Comment vous expliquez en quelques mots, bref et concis, le caractère étroit, tordu et complexe de ce sale gamin têtu qu’est Matthys ? Son père dirait qu’il est indépendant, parfois un peu trop fier. Rin sourirait légèrement avant d’annoncer que c’est un enfant caractérielle mais qui a sans doute bon fond. Kyosuke, un air narquois, lâcherait avec amusement que cette demi portion n’arrivera jamais a rien dans la vie avec un tel comportement. Lou-An, hausserai les épaules, sans bien saisir la question avant de naïvement répondre que son grand frère est gentil et qu’elle l’aime.

Tout ça ne vous avance pas beaucoup plus je le confesse, mais il n’est pas simple de définir en quelques mots toute une personnalité. Disons que Matthys s’est forgé avec le temps un personnage derrière lequel se cacher. Un être froid, agressif, désagréable, borné et qui refuse de baisser les yeux ou d’avoir tort. Un être fier et indépendant. Quelqu’un qui n’a besoin de personne et qui se contrefiche de ce qu’on pense de lui. Oui d’apparence il est ainsi, ado rebelle se révoltant contre tout et n’importe quoi, mais c’est surtout lui-même qu’il fuit finalement.

Il ne s’aime pas. Non, pire, il s’exècre, lui et sa un peu trop grande sensibilité qu’il refoule avec violence, lui et ses bizarreries comme il les nomme. Du courage ? il n’en a pas, il cherche à s’en donner, il se réfugie derrière une carapace dure pour que personne ne puisse l’atteindre, le blesser, chose un peu trop facile à son goût. S’attacher aux autres ? Jamais de la vie ! Cela signifierai prendre le risque d’être dupé, trompé, blessé et surtout, le pire selon lui, d’être abandonner. Cette partie de son caractère, il la juge faible, il se juge faible et refuse de le montrer aux autres. Un soupçon d’Ego, de fierté mal placé.

Ne pas s’assumer est sans doute la pire des maladies, c’est ce qui le rend parfois si froid, si distant… Cependant, et ce bien malgré lui, la facette cachée de sa personnalité ressort parfois, celui d’un gamin maladroit cherchant juste à être aimé… Un peu comme tout le monde finalement.
Qualités : Indépendant. Matthys est un battant contrairement aux apparences. Il est aussi déterminés et bien qu'il ne l'admette sous aucun prétexte, il se montre attentif aux besoins des autres. Si on omets ses sautes d'humeurs, il s'adapte au situation et est relativement facile à vivre.
Défauts : Agressif dans ses propos, distant, peu aimable et révolté. Plus que protecteur et jaloux, c'est une personne possessive qui a du mal à "partager" ses proches. Et de plus, il est un soupçon lunatique.
Aime : (Ei... Zut j'ai rien dit :p) Selon lui pas grand chose. Sa petite soeur et son indépendance.
Aime pas : Le monde dans lequel il évolue, l'intolérance du genre humain et qu'on se prenne aux plus faible que soit. Il n'aime pas non plus les petits pois (détail qui tue XD)

IV. Autres

Passions : La photographie.
Talents : Râler est valable?
Rêve : Voler si haut qu'il n'en verrait plus le monde.
Cauchemard : Etre enfermé dans une pièce sombre avec pour seul compagnon la solitude.

V. Facultatifs

Signes particuliers : La brûlure représentant deux immenses ailes qu’il porte dans son dos. Il s’arrange toujours pour que cette marque soit caché et que jamais personne ne la découvre. Son percing à la lèvre peut-être.
Animaux ( facultatif ): Aucun (pour le moment)

VI. Hors Jeu

Comment avez-vous connu le forum ? : Eris (Luv’ You)
Que pensez vous du design du forum ?: Magnifiquuuuuuuuuue
Que pensez vous de l'intrigue du forum ?: Intéressante ^.^ J’attends la suite :p
Des remarques ?: J’suis ptetre bête, mais j’ai pas vu de liste des « dieux » disponibles (même une liste non exhaustive) ça pourrait être intéressant pour les incultes de la mythologie. :p

Mon rambo chéri Matthys LeRoy [Hécate] 219721

LOVE ! LOVE *.*

Mais oui Râler est un talent valable voyons, la preuve, c'est mon mien, mon principal et magnifiiiique talent Matthys LeRoy [Hécate] 798991

J'adore le petit Matthychounet *RUN AWAY*. L'histoire viiiiite !!! (en manque)

ENCORE ! *donne un cukiz*

Me ferez une joie de te valider *.*

Invité

Histoire :
Prologue :

A l’origine il y avait Elle : Hécate. Déesse Appartenant à la troisième génération des titans grecs. D’elle le monde aura retenu son attachement particulier avec la Lune, ses pouvoirs brillant plus particulièrement sous l’astre de la nuit. Elle est la Déesse des Ombres, de la Sorcellerie et de Divination. On lui a parfois même prêté le statut de déesse des enfers elle qui vivait entre ses deux mondes, observant l’avenir des souterrain et de la surface de la terre. Par cela, on la retrouve associée aux sorcières telles que Médée, Circé, et même les trois Erinyes.
Son camp ? Il est mal définit, et bien qu’elle semble neutre, elle se tient aux côtés de la mort et n’a aucun scrupule à conduire une âme jusqu’à la folie (à travers cauchemars et influence sur le destin), aux bien jusqu’au royaume des ombres. Pourtant, si on lui demande de lui révéler l’avenir ou bien un secret de vos ennemis, elle n’hésitera pas à le dire. Comme la mort, comme la magie, comme le destin, Hécate est neutre, mais la neutralité ne signifie pas « gentillesse » et « amour » loin de là. Chers humains, votre sort l’indiffère au plus haut point, tant qu’elle peut retrouver sa forme originelle…

Chapitre un :
Vie et Mort

17 janvier.

« Cathy Cathy Cathy Cathy…. »

Ce prénom, il n’avait de cesse de le répéter et les enfants qui passait pour rendre visite à leurs petites sœurs, ou petits frères, à la maternité le regardaient avec curiosité. Pourquoi cet adulte était-il assis par terre les jambes relevées contre sa poitrine, les cheveux en bataille, non rasé et avec ce regard hagard qui semblait fixer un point invisible. Et ses lèvres qui ne cessaient de remuer en un curieux chant :

« Cathy… Sauve Cathy ! Cathy… Cathy…. Cathy…. »

Certains le prenaient pour un drogué, ou un clochard ivre qui aurait atterrit ici par hasard. Les regards dédaigneux se faisaient massif et rares étaient ceux qui saisissaient ce qui était en train de se produire. Derrière le mur sur lequel le triste homme s’était adossé, se déroulait une scène qui changerait à jamais le cours de sa vie. Et soudain ce cri :

« Hécate Sauve la !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Puis le silence qui retombait, troublé par les pas d’une infirmière en tenue blanche, venue demande à cet étrange être, rongé par le chagrin, de se calmer ou bien de quitter les lieux. Il la regardait sans comprendre. Ne voyait-elle pas ? Sa femme avait fait une hémorragie, elle qui portait leurs fils depuis sept mois et demi. C’était trop tôt, beaucoup trop tôt pour la faire accoucher ! Ils allaient les tuer tout les deux ! Brusquement, l’homme se releva, ne relevant pas l’éclair de peur qui naquit dans les yeux clair de la jeune infirmière. Il la saisit par les épaules :

« Vous savez ce qui se passe hein ? Vous le savez ? Pourquoi vous voulez rien me dire ! Allez dans cette foutue salle d’accouchement et dîtes moi ce qu’ils sont en train de faire à ma famille ! Mais bon dieu pourquoi est-ce que vous dîtes rien hein ? »

Perdu entre stupeur et douleur insupportable, il avait même commencé à secouer la jeune femme par les épaules et alors qu’il s’apprêtait à lui hurler qu’elle était incompétente, une main bienveillante et pourtant ferme se posa sur son bras. Sans attendre, il lâcha sa proie, et, les yeux embués de larmes, il chuchota, comme si ce secret ne devait pas être révélé, pas encore, pas tout de suite :

« Ils l’ont emmenés. Alexandre, ils me l’ont pris. Ma femme, elle ne peut pas. Ca fait juste sept moi et demi, elle ne peut pas. »

La voix rassurante, grave et virile d’Alexandre LeRoy raisonna alors dans la salle tandis qu’il tentait de calmer son frère, le prenant par les épaules :

« Je sais, je sais. Calme-toi, tout va bien se passer. Allez Sam, viens on va prendre un café dehors… »

N’osant contredire son frère aîné, il se résigna à quitter les lieux non sans murmurer une dernière fois :

« Hécate… Sauve-la ! »

Et de l’autre côté du mur à la peinture vers amande usé par le temps, une tout autre scène se déroulait devant les médecins et autres internes, infirmiers et aide soignant. Juste quelques mots…

« On y arrivera pas ! »

« Il faut sortir l’enfant vite ! »

« On est en train de les perdre ! »

« On défibrile l’enfant ! »

« Il faut arrêter l’hémorragie ! »

« Il… On est en train de le perdre ! »

Un silence, des bruits précipités…. Hécate s’évapore, le corps choisit était trop faible. Elle ne peut passer en revu toute la ville pour trouver quelqu’un apte à accueillir sa divine essence, elle est également épuisée par se combat. Un seul être dans la salle le peut. Nouvelle annonce :

« Heure du décès : 12h57. »

« Heure de Naissance : 12h57 »

Chapitre deux :
L’enfant et la Lune

« Oui, mais si jte jure… Alex… Laisse-moi en placer un s’il te plaît ! »

Sam donna un coup de pied, tentant de se frayer difficilement un passage au travers de l’amoncellement de carton qui peuplait le petit studio tout en suivant les recommandation de son frère aînés, répondant de ce même fait à son interrogatoire.

« Ne t’inquiète pas ! Mais oui Matthys dors déjà ! Ca va je sais quand même m’occuper de mon gosse ! »

D’un geste las, il se laissa tomber sur le canapé et se massa le front. Comment son frère parvenait-il toujours à trouver son point faible ? En deux ans et demi, Samuel avait changé trois fois d’appartement, trouvant toujours des prétextes aussi futiles les un que les autres.

« Je sais que Matthys a besoin d’un endroit stable. Mais je ne pouvais pas rester là bas. Tu sais depuis que Cathy n’est plus là, tout me semble beaucoup plus difficile. Mais… Alex ? Alex ? Non, Alex je ne suis PAS EN PLEINE DEPRESSION !!! Mais merde écoute-moi un peu ! Je vais bien, mon fils va bien, la vie est merveilleuse et on s’en sortira et….

Matthys !

Merde, Lex jte rappelle.»

Et sur ce, ignorant la voix inquiète de son frère, Samuel coupa court à la conversation, jeta le combiné du téléphone sans prêter gare à ce qu’il tombe au sol, sur un carton, ou bien sur un des oreillers qui traînaient par terre.
« Matthys ne bouge pas ! »

Les traits de Sam s’étaient modifiés sous un pic intense de stress tandis qu’il observait son fils assis avec aisance sur la rambarde de balcon. Un mouvement de trop et le bambin de deux ans faisait une chute de près de sept mètre. La lueur de la lune jouait sur son visage de poupon et il semblait serein, tellement serein.

Avec précaution, il s’approcha de son fils, chuchotant que tout irait bien, que papa était là. A sa grande surprise, un rictus naquit sur les lèvres de l’enfant. Rictus qui arrêtât tout net Samuel. Ce n’était pas son fils, ce regard, il aurait su le reconnaître entre mille. Ce n’était pas son fils, c’était l’entité qui avait habité Cathy pendant des années et des années :

« Hécate. »

L’enfant glissa un doigt sur ses lèvres pour signifier à son père de ce taire et brusquement, il ferma les yeux. Evanouit, le corps de l’enfant fut irrémédiablement attiré par l’arrière. Au dernier moment, son père parvint à le rattraper en le serrant contre lui, les larmes lui étant venus aux yeux.

« Tout va bien Matt, rien ne t’arrivera, je suis là… »

Et le doigt de l’enfant se tendit vers la lune. Et l’innocence de sa voix retentit :

« Maman ? »

* ~ *Interlude * ~ *

Permettez moi de vous interrompre dans votre lecture, moi, humble narratrice souhaitant précisez quelques détails. Hécate, trop affaiblie par son changement de corps demeurant pendant neuf ans silencieuse et inactive. Attendant l’heure, une chance de revenir. Cependant, habitant le corps du jeune Matthys, elle ne manquait pas de lui envoyer chaque nuit, des cauchemars reflétant passé, présent, avenir, ou tout simplement ses pires craintes.

Ayant eu le malheur de parler de cela à son père, le jeune garçon se retrouva à l’âge de six ans chez un pédopsychiatre, qui, incapable de trouver le mal dont était atteint l’enfant, courut à la facilité, prônant que le jeune garçon souffrait d’un manque de modèle féminin et maternelle. Mais bien sûr !

Non, en vérité, Matthys s’en sortait plutôt bien avec son père. Très tôt, il acquit une autonomie surprenante qui ravit d’abord, puis inquiéta ses institutrices. Il dévoila des dons surprenant au niveau de l’apprentissage mais en contrepartie, s’avérait être un enfant très solitaire, bien que pourtant doux et agréable, ne semblant jamais avoir besoin de rien.

La vérité c’est que la nuit, dans ses cauchemars, les autres enfants lui faisaient subir les pires horreurs. Cette solitude n’était rien d’autre que la volonté d’Hécate. Matthys effrayait, Matthys intriguait. Mais à six ans, on ne comprends pas pourquoi tout ces monsieur barbus à l’haleine désagréable vous achetant à coup de bonbon et de cajoleries posent autant de question.

« Est-ce que tu es heureux chez toi ? »

« Oui »

« Ton papa est gentil avec toi ? »

« Oui. »

« Est-ce que tu voudrais avoir une maman ? »

IL haussait les épaules.

« Il y a E/i]lle »

Alors il avait parlé, parlé de la voix de femme qui parfois résonnait dans sa tête. Elle était faible encore et rare. Mais elle était bien là. C’était là que tout avait commencé. Ils avaient décidé que Matthys avait besoin d’une « maman ».

Ah ça, il mit longtemps à la dénicher ! Si longtemps que le jeune garçon crut sincèrement cette histoire oublié. Sauf qu’un soir, il avait vu l’appartement vide et qu’ils étaient parti… Loin de tout ce que Matthys avait jamais connu.

Chapitre Trois:
Eux et Il

Et voilà cette fois c’était bon ! Il avait définitivement quitté la France. Pendant tout le trajet en avion, Matthys n’avait sifflé mot, se renfermant sur lui-même, se blottissant dans un monde tout fais de son : la musique. Dix ans et déjà de rock plein les oreilles, de quoi rendre fou n’importe quel père. Mais non, lui Samuel ne disait rien, comprenant la rancœur de son fils qu’il projetait dans un univers inconnue. Il avait juste dit « tu verras ils sont adorables, Rin est une femme exceptionnelle, elle av te plaire j’en suis sûre ! »

Sauf que non.

Matthys l’avait vu en rêve, il avait TOUT vu en rêve et c’était loin, très loin de lui plaire. Comme cette situation maintenant. Il était là, le regard baissé vers ses pieds, les mains agrippés au vestige de son ancienne vie : son sac de voyage noir. Et il li semblait que tout les yeux de la maisonnée était fixé imperturbablement vers lui.

D’un coup d’épaule, il repoussa la main que son père avait placée sur lui, pour le « rassurait », ça le gênait plus qu’autre chose.

« Rin, Kyosuke, Aya… Elle n’est pas là ? Enfin, voilà Matthys, mon fils, on va vivre ensemble maintenant ! »

Tsssk. Il ne savait donc rien ? Ayumi était partie. Avec un homme bizarrement vêtu. Rin s’avança vers lui, ses longs cheveux noirs coulant dans son dos. Elle était jolie, ça il ne pouvait le nier mais ce n’était pas une raison pour s’approcher si près de lui en lui parlant en japonais ! Il n’y connaissait rien lui. Pour paraître « bien élevé », le garçon hocha doucement la tête mais bien vite un frisson le parcourut.

Un jeune homme de vingt ans l’observait de toute sa hauteur, le toisant avec mépris. Le mépris, ça c’était un truc qu’il pouvait reconnaître malgré les différences de culture. Il sentit alors naître une colère sourde en lui. Ca y’est, la révolte de l’adolescence faisait ses premiers pas… Révolte qui s’accentua lorsqu’il fut envoyé à l’école, devant simultanément suivre ses cours et apprendre la langue de ce nouveau « chez lui ».

Mais ce ne serait jamais chez lui ! Ne ce pays, ni cette maison, ni même quand Kyosuke fut parti. Jamais, jamais il ne se sentit vraiment accepté tel qu’il était. A l’école, c’était l’étranger avec un accent français, celui qui avait un regard vide et qui ne parlait à presque personne. Chez lui il était juste Matthys, le gosse que Sam avait eu avec sa précédente femme, le « poids » en plus qui troublait cette fausse harmonie familiale qu’ils faisaient semblant d’avoir. Mais Matthys refusait de jouer le rôle de l’enfant serviable et docile. Les disputes n’avaient de cesses d’éclater, les sorties du jeune homme se faisait de plus en plus fréquentes sans qu’il ne prenne la peine de préciser où il allait et quand il comptait revenir.

C’est dans cette ambiance étrange qu’[i]Elle commença à se réveiller. D’abord ce fut dans ses rêves que cette femme fit son apparition, puis très vite, il lui arriva d’entendre sa voix à l’intérieur de sa tête. Il se crut devenir fou, parfois il le croit encore et il ne comprends pas comment il peut oublier des après midi entière. Rien n’a de sens, elle dort encore… Enfin presque.

Les années s’égrenèrent et malgré l’arrivée de la précieuse Lou-An, petit trésor aux yeux sombre, Matthys se senti de plus en plus rejeté, solitaire. C’était Lui contre Tous. Ils était Eux, il étaient Ils.

And... Is it the End?

Bienvenue mon petit Matthychoupinou.

Validé bien sûr, c'est sublime et c'est long, c'est comme toujours en fait X.X

Love you ^__^

Invité

Merci merci merci merci *.*

Luv' ya

BIENVENU Oh petit enfant innocent qui va bientot être pervertit XD

Invité

Qui oserait faire ça? Matthys LeRoy [Hécate] 155228