Taisen Ten'kai
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Taisen Ten'kai

Et si les dieux revenaient sur terre ?
 
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 _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC

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Sohanne
Incarnation de Meduse
Sohanne


Féminin
Nombre de messages : 6
Age : 35
Localisation : : Somewhere over the Rainbow
Pouvoir : : Agéha Chô, manipulations des ombres, psychométrie, partage de douleur
Compagnon : : Les papillons éphémères
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Registre des Dieux
~> Dieu Incarné: Némésis
Âge du personnage: 17ans
Citation Préféré (Du Perso): Il n'y a que les mots qui soient le propre de l'homme.

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MessageSujet: _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC   _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC Icon_minipostedDim 18 Nov - 23:13

    « Rejettes la faute sur moi, et garde la conscience tranquille plus rien ne peut te retenir à présent. »


I. Identité
  • Nom : Akagi
  • Prénom : Sohanne, Llewellyn Topaze
  • Âge : 21ans
  • Date de naissance : 19 juin

II. Contexte Historique
  • Nationalité : Sohanne est née a Kyoto et est de nationalité Japonaise.
  • Dieu incarné. : Méduse, Gorgone qui d’un regard, vous statufiez.
  • Pouvoirs / Armes :
    [~> Contrôle des ombres : Sohanne peut rendre les ombres matérielles, les rendant ainsi dangereuses. Elle peut aussi se camoufler à l’intérieur de l’une d’elle, pour surprendre ses adversaires, ou bien les absorber dans l’ombre, comme des sables mouvants.
    ~> Voir le passé et l’avenir : En se concentrant suffisamment, Sohanne arrive à voir le passé et l’avenir, cette méthode est très pratique, pour les événements à venir, mais elle ne marche pas toujours à cent pour cent, dut au faite que le destin peut toujours changer. Son pouvoir est beaucoup plus précis lorsqu’il s’agit de voir ce qu’est entrain de faire une personne au même moment, mais dans un endroit différent.
    ~> Partage de douleur. Pouvoir qu'elle a dut utiliser de nombreuses fois, sans s'en rendre compte. Chaque fois qu'une douleur lui est infligée, la personne qui lui a donné le coup ressentira la moitié de sa douleur. Elle ressent ainsi moins de douleur que la norme et le « tortureur » reçoit l'autre moitié. Malheureusement ce pouvoir lui vole de l'énergie vitale, mais cela aussi, elle l'ignore. Pour le moment, il agit continuellement.
    ~> Armes Sohanne possède une longue épée chinoises. Elle est très fine, et sa garde se termine par un pompon en forme de papillon. Son nom est Agéha Chô (Machaon Bleu). Lorsque Sohanne prononce la formule « Envoles-toi, Agéha Chô », l’épée chinoise disparait, laissant place à des millions de papillons écarlates. Ces derniers sont en fait la lame d’Agéha Chô fragmentée. Ces millions de papillon foncent sur la victime, ne lui laissant que peu de chance de s’en sortir vivante. * Agéha Chô est camouflé dans le corps de Sohanne. Effectivement, lorsqu’elle le désire, l’épée sort du bras gauche de la jeune femme, sans pour autant la blesser.

III. Informations Complémentaire
  • Apparence Physique : Quelques cheveux noirs retombant sur son front. Ils se rejoignent en une queue de cheval haute, tenue par des pinces chinoises. Un long ruban écarlate les retient. Ils sont pas si long, attachés. Lui arrivant en dessous des reins. Votre main dégage ces mèches rebelles qui retombent automatiquement devant ses yeux, vous défaites ce nœud rouge. Ses cheveux cascadent entre votre main avant de s’arrêter au dessous des fesses de la jeune femme. Ils étaient vraiment longs, finalement. Cette couleur jais lui va si bien, contrastant avec sa peau d’ivoire. Ils sont fins et effilés, comme des fils enchainés sur une tête féminine.

    Son visage a perdu ces rondeurs enfantines et ces traits fermés d’adolescent. Il est angulaire, comme ceux des adultes, ce qu’elle est. Un front dominé par de larges mèches geais, des sourcils bruns clairs et fin, qui surplombent des yeux aux longs cils fins. Ces yeux ne sont pas comme le commun des mortels : c’est une vaironne. Son œil droit est d’un gris aux légers reflets mauves, alors que son œil gauche est d’un marron des plus banals. Il n’y a rien qui la différencie des autres femmes, a par ses yeux. Elle ne se démarque pas par un visage radieux et une peau légèrement halée. Son nez n’égale pas celui de la célèbre Cléopâtre ou le gros d’Obélix. Il est droit et discret. Ses lèvres sont fermées, légèrement brillantes, de couleur pêche. Son visage n’exprime ni joie ni haine. Il n’y a pas de trace d’émotion, un visage neutre, pâle. Un visage qu’on oublierait dans une foule, qui ne marque pas les esprits. Le genre de personne qui si elle disparaissait on se dirait « Il ne manque pas quelqu’un ? …Non… ». C’est ainsi que vous l’interprétez. La femme invisible, qui est là, sans être là…

    Sa taille et sa corpulence ? Elle est fine. Pas maigre, mais n’ayant pas de kilo à perdre. Son long kimono qui ferait envie aux geishas gâche sa silhouette. Une poitrine simple, elle n’a pas ces belles formes plantureuses, et n’en veut pas. Elle n’a pas ces poitrines de jeunes filles non plus. Le kimono de soie mauve cache toutes ses courbes, ces longues jambes que vous devinez imberbe et gracile. Une silhouette qui se perd facilement, qui disparait au détour d’une ruelle pour ne plus jamais réapparaitre.

    Coté vestimentaire vous remarquez la tradition. Loin du moderne ce n’est pas le genre de femme a avoir un téléphone portable ou iPod en poche. Elle doit venir de Kyoto, sans doute. De longs kimonos en pagaille, au couleur mauve, allant parfois vers le noir. Des obis de tous motifs, comme les kimonos qui les accompagnent. Des fleurs de cerisier, nuages, tache de sang et autre symboles en imprimé sur des couleurs orangés et ternes. C’est peut-être ce fait, ces vêtements somptueux qui font que son image est encore gravée dans votre tête. Que son parfum fruité – pêche – enivre encore vos narines… Que sa voix, aussi neutre que son visage, féminine et presque mécanique résonne dans vos oreilles. Que sont visage, qui se perd entre deux foules vous hante, toujours.

  • Caractère : Venant d'un autre monde, ayant tout oublié. Ne sachant plus que faire, où aller. Âme errante, perdue entre deux mondes. Quelques points de raisons, des souvenirs qui resurgissent, la nuit. Une femme étrange, qui d'un sourire apaise les cœurs, sourire qui se transforme en rictus mesquin. Un moment de douceur et de cruauté. Que dire de la dame aux papillons? Comme qualifier cette femme, qui lorsque une mèche voile ses yeux, passe de raison à folie ? Pouvez définir l'amour ? La vie ou même la mort ? Pouvez-vous connaître intimement une personne, ou bien même vous-même ? Non, bien sûr que non. Il reste ces zones d'ombres, qui masquent les plus grands défauts ou les plus belles qualités. Il reste ce masque, que l'on se créait, pour ressembler à untel ou untel. Mais de son évolution, on peut toujours dire de nombreuses choses. Tachons de définir cette femme, ces deux dames plus singulièrement. Il y a l'enfance, les défauts, ce qui reste enfoui, qui ne remonte jamais. Cette folie qui l'anima et qui l'a toujours animé. Cette peur de l'abandon, qui la poussa au meurtre. Cet attachement aux autres, qui fut fatal à son esprit et aux rares personnes qu'elle aima. Cette partie d'elle-même, qui refuse de s'en aller. Qui la rend fragile, faible. Alors, pour se protéger, elle créa une barrière entre deux mondes : son enfance et adolescence, avec ses peurs et ses regrets et son esprit actuel. Ce dernier est calme et serein, il a décidé de tout oublier. Ses émotions, ses pensées, tout est parti en fumée. Perdue entre quelques spéculations, il ne prend pas conscience du monde qui l'entoure. Tuer, mourir, vivre, cela lui est naturel. Elle n'a pas à réfléchir, c'est s'encombrer de sentiments qui la rendraient humaine, qui la feraient souffrir. Au fond, elle a peur de cette souffrance psychique, c'est peut-être pour cela que son cœur et sa raison sont discorde. Au paraître elle est neutre, intouchable, une visage qui apparaît dans votre vie et disparaît, du jour au lendemain, dans la foule. En enivrant vos narines de son parfum de pêche, il ne reste d'elle qu'un souvenir vague, mais pourtant inoubliable. Ce visage si impassible. Ses mots, si rares mais pourtant emplis de sens, son excès de politesse, et ce calme troublant. Et qui en son sein cache un grand secret. Une folie meurtrière, un passé lourd en conséquence. Un esprit brisé qui craint l'abandon et la souffrance. Un esprit très enfantin, dans un certain sens. Rancunier aussi. Vous vous souvenez, ces noms gravés sur son bras droit, avec un quelconque objet coupant « Les personnes que j'ai tué » vous avait-elle répondu, neutre, comme si cela n'avait pas d'importance. Pourtant vous l'avez vu passé, l'éclat de souffrance et de désarroi dans ses yeux si particuliers... Vous craignez le jour où la barrière se brisera et où ses plus grands défauts remonteront. Ce besoin d'être aimé, a tout prix, aimé à l'excès, a la mort. Vous savez qu'il suffit d'un coup de vent, d'une main voilant ses yeux, pour qu'elle passe de sérénité à vésanie.
  • Qualités : Calme, posée, réfléchie, patience. Sohanne peut attendre des heures pour trouver le moment idéal. Elle impose le respect et est elle-même très respectueuse envers les personnes, il est rare qu’elle appelle les gens par leur prénom et n’aime pas réellement qu’on lui soit familière. Elle est aussi très discrète et silencieuse, faisant d’elle une parfaite compagne de voyage, qui ne vous embêtera jamais avec des questions futiles, et tout ses propos sont bon a prendre. Elle a une certaine éloquence qui la rende prompt a répondre a toute les inepties, et cela dans un calme exemplaire. Sohanne a aussi apprit à caresser les gens dans le sens du poil, et sait toujours s’y prendre pour obtenir ce qu’elle désire, sans blesser l’égo démesurer des gens.
  • Défauts : Son esprit est brisé. Quand bien même elle est une femme calme, elle n’en reste pas moins une aliénée qui ne supporte pas « l’abandon ». Si elle a apprit a dissimulé, voir même a enfouir, cette partie d’elle-même, elle reste présente. « Chassez le naturel, il revient au galop », ainsi, elle est parfois troublante dans ses propos, et la vue du sang la rend complètement folle. Elle est aussi très possessive envers les choses et les personnes, et ne peut s’empêcher de les considérer comme déjà acquises. Elle fait fi du vieil adage « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » et ainsi, est persuadée que toute les personnes auxquelles elle tient tiennent autant a elle. Ce qui rend parfois les situations dangereuses au vu de son esprit détruit. Mais que dieu vous garde, rares sont les personnes auxquelles s’attache Sohanne maintenant. Sinon on pourrait aussi lui reprocher sa trop grande passivité face à certain événements qui devrait l’effrayer. Effectivement, le monde pourrait se détruire autour d’elle, qu’elle ne s’en soucierait pas. Elle qui craint la mort comme la peste, ne réagit pas face à des blessures qui pourraient lui être mortelles. A croire qu’elle ne ressent pas la peur… Et si l’on ne ressent pas la peur, que devient l’instinct de survie ?
  • Aime : Sohanne apprécie la nourriture chinoise de haute qualité, et les kimono aux couleurs ternes et aux motifs magnifiques. Elle apprécie les grandes étoffes de soie, sans pour autant être une femme dépensière ou dure à entretenir. Elle adore également la compagnie du silence, mais apprécie d’autant plus les belles mélodies du violon, quand il est maîtrisé. Elle chérit également les paysages nocturnes. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle apprécie les rapports charnels, bien que ces plaisirs qu’elle s’offre parfois soient très rares.
  • Aime pas : Elle ne supporte pas la foule. Souffrant d’agoraphobie, la femme s’angoisse dans une salle bondée ou dans une rue trop fréquentée. Elle abhorre le bruit et les voix trop fortes. Il est inutile d’élever la voix avec elle, elle gardera un calme exemplaire et saura vous expliquer sereinement ses arguments, sans jamais s’emporter, elle ne comprend donc pas pourquoi les autres ne font pas de même. Elle déteste qu’on lui manque de respect. Elle fait l’effort de se montrer polie, elle ne voit pas pourquoi les autres devrait être familiers. Sinon, elle ne supporte pas la vue des rongeurs…

IV. Autres
  • Passions : Sohanne adore confectionner des épingles à cheveux en forme de papillon.
  • Talents : Sohanne est une cuisinière excellente, surtout dans la préparation de plat chinois, mais pourtant elle ne cuisine que très peu.
  • Rêve : Elle aspire à ce que Yuurei, Sachikô et Ren ressurgissent du passé et ressuscitent, mais elle sait que ramener les gens à la vie est une chose impossible. Alors, elle espère que quelqu’un viendra venger une des nombreuses personnes qu’elle a tuées, étant trop lâche pour se suicider.
  • Cauchemar : Sohanne a une peur terrible que son passé la rattrape et qu’il soit révélé au grand jour. Elle craint aussi qu’elle ne puisse pas venger la mort de sa tendre Yuurei

V. Facultatifs
  • Signes particuliers : Elle a un tatouage en forme de machaon bleu (Agéha Chô en Japonais) sur l’intérieur du poignet gauche. Elle est gauchère, et a gravé sur son poignet droit avec un quelconque objet coupant six noms. Ces scarifications sont en fait les noms des familles d’accueilles qui l’ont renvoyé au foyer. Sinon, elle a la manie d’appeler tout le monde par son nom de famille, en rajoutant derrière -san, qui est la marque de politesse japonaise.
  • Animaux ( facultatif ): Aucun, si ce n’est les papillons égarés.

VI. Hors Jeu
  • Comment avez-vous connu le forum ? : Vous voulez vraiment le savoir ? (h)
  • Que pensez vous du design du forum ?: Sublime Razz
  • Que pensez vous de l'intrigue du forum ?: PAR-FAI-TE (h)
  • Des remarques ?: Nan Wink


* : Ceux connaissant BLEACH reconnaitrons le clin d’œil a l’attaque de Kuchiki Byakuya.
(Que ceux qui me connaisse reconnaisse le clin d’œil a l’un de mes très anciens personnages Wink. Ce personnage est beaucoup inspiré d’Arashi de X ©️ CLAMP)


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Sohanne
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MessageSujet: Re: _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC   _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC Icon_minipostedDim 18 Nov - 23:37

VI. HISTOIRE


    [ Ces plaisirs violents ont des fins violente… ]

    « …Ne m’abandonne pas ! Ne pars pas ! Je veux pas… JE VEUX PAS ! »

    Un cri, un coup de feu, puis plus rien. Juste le sang qui s’infiltré dans le parquet en bois et la petite fille, pâle, qui serrait le cadavre ensanglanté d’une jeune fille, visiblement plus âgé qu’elle. L’enfant a un sourire satisfait sur ses lèvres, alors qu’elle serre le cadavre de l’adolescente comme elle serrerait son ours en peluche.

    « Tu ne m’abandonnera plus Nee-San. Plus jamais. Tu seras toujours avec moi, hein ? De toute manière tu n’as plus le choix. Allez cesse de me regarder avec ces yeux emplis de terreur ! »

    L’enfant se lève et va chercher un bout de tissu, puis couvre les yeux de sa grande sœur, un sourire candide au lèvre.

    « Papa et maman ne sont plus là, il ne reviendront jamais, et toi, toi tu reste avec moi. Ce soir tu n’iras pas avec tout ces hommes, d’accord ? Tu restes jouer avec moi, tu va tenir tes promesses, pour une fois… Mais d’abord il faut que tu dormes, bonne nuit, Nee-San. »

    ***

    Meurtre à Shinjuku !
    Akagi Sachikô a été retrouvée aujourd’hui, dans son appartement. Elle était une prostituée qui avait a sa charge une enfant : Akagi Sohanne, sa petite sœur. La jeune fille a été tuée par un revolver. On a retrouvé le corps, les yeux bandé, dans les bras de sa petite sœur, très choquée. Sohanne n’a fait que répéter aux autorités publiques « Nee-san ne m’abandonneras jamais ! ». Il semblerait qu’elle ne soit pas en état de dire autre chose. Sohanne a vu sa famille dépérir : son père, policier, est mort lors d’une intervention. Et sa mère fut internée à l’hôpital psychiatrique Jiken. L’enfant sera mise en foyer. L’enquête, elle, est toujours ouverte. Nous n’avons aucune idée du coupable. La police pense à un client qui ne voudrait pas la partager… Tout de suite, nous allons vous parler des ouragans qui ont détruit une partie de Wakkanai hier soir, dans la région de…


    L’enfant éteint la télé. Sont-ils tous stupides, pourquoi recherchent-ils le meurtrier, alors qu’ils l’ont devant eux ? Doit-elle crier, de sa petite voix, qu’elle est l’assassin ? Pourtant, malgré son jeune âge, elle sait qu’elle ne doit pas. Mais elle enrage, ils lui ont volé sa sœur ! Elle avait eu tant de mal a la faire rester a ses côtés pendant plus d’une semaine. Alors pourquoi ils la lui reprennent ? Elle tente d’ouvrir la bouche, pour exiger qu’on la lui rende, mais aucun son n’en ressort… Elle observe les personnes s’agiter autour d’elle, alors qu’une jeune femme s’approche d’elle.

    « Bonjour, Sohanne. Je suis Hikari, des services sociaux. »
    Silence, l’enfant détaille les grands yeux verts de la prénommée Hikari. Cette dernière sursaute en remarquant la particularité de la jeune fille : un œil marron, et un autre gris. Bien vite le sourire conciliant qu’elle avait sur ses lèvres réapparaît.
    « On va parler un instant… Il faut que tu saches que tu ne reverras plus jamais ta sœur… Tu sais Sohanne, on va te trouver une nouvelle maison et… »

    ***

    Tsubaki No Ryou. Littéralement : le foyer des camélias. La nouvelle demeure de la petite criminelle. Une robe blanche, des souliers rouges vernis. Un sourire aux lèvres : Sohanne Akagi n’avait pas l’air d’une enfant ayant perdu toute sa famille. Mais pourtant, la blessure était bien là, l’ayant rendue toute aussi folle que sa mère, qui la prenait pour une poupée. Elle était le mouton noir. La survivante d’une famille maintenant célèbre pour son malheur. Gin Akagi, le père, eut une médaille à titre posthume. La sœur fut assassinée, sous les yeux de la petite fille – la vérité était que ce fut Sohanne qui l’ait tuée, mais personne ne le saivait. Et la mère, n’ayant pas supporté la mort de son mari, etait devenue folle et passait ses journée a l’asile. Et Sohanne avait un sourire candide. Elle savait qu’au moins, sa sœur ne pourrait jamais l’abandonner. Mais il y avait un autre problème maintenant : c’était ce foyer. Ce n’était pas la demeure de Nee-San ou de Papa. C’était un endroit ou tout le monde la fixait étrangement… Un enfer.

    « Et Sohanne ! 5 000 si tu me branles ! »
    « Tu les prends où, ces 5 000 ? Dans les caisses du foyer ? »
    « Bah pourquoi pas ? ! »
    « Elles sont vides. Réponse a ta question : tu peux te branler tout seul en espérant que je le fasse ! »

    Les adolescents éclatèrent de rire. Ren, le seul orphelin du foyer à être resté avec elle. Tous les autres furent mis en famille d’accueil. Il ne restait plus qu’eux. Cela faisait cinq mois que Ren était apparu dans la vie de Sohanne. Elle, elle avait quinze ans maintenant. Dix ans qu’elle avait commis son meurtre. Dix ans que son esprit fragile ne demandait qu’a se briser entièrement. Après être restée muette pendant deux ans, elle avait repris gout à la vie… Ou presque…

    « Alors, va-y, redit moi où t’as été, déjà ? »
    « Ha ! Les familles d’accueils qui me voulaient ? En un an j’ai fais : Lisbonne, Portugal. Manchester, Angleterre. Rotterdam, Allemagne. Lyon, France et enfin Turin, Italie ! »
    « Whaaa ! Que du voyage ! »
    « Mouais… »

    Le visage de l’adolescente se referma aussitôt. Aucune famille n’avait voulu la garder plus de deux mois, sous prétexte qu’ils ne comprenaient pas cette petite japonaise. Sur son bras gauche, il y a encore écrit les noms de toutes ces familles qui n’ont pas voulu d’elle.

    « Et si on fuguait ? »
    « T’es malade ? ! »
    « Mais non, on serait bien, tous seuls, à se débrouiller, sans Lenalee et Satsuki pour nous emmerder ! »
    « Mwouais…. »

    [ Méfie-toi de ma peau, elle se souvient de tout… ]

    « Tu voulais me quitter à ton tour ? ! Ca ne te suffisait pas que les autres m’abandonnent ? Tu voulais rajouter ton petit grain ? Ben maintenant t’es plus rien ! T’es comme Sachikô ! A moi, rien qu’a moi Ren ! Tu ne me lâcheras jamais ! Jamais, t’entends crevard ? ! »

    L’adolescente traîna le corps ensanglanté dans une ruelle, laissant de larges traces de sang sur son passage. Son second meurtre. Sohanne n’en pouvait plus ! Ils voulaient tous l’abandonner ! Entièrement, complètement. Ils n’avaient pas le droit, mais maintenant. Maintenant ils étaient morts et entièrement siens. Son sourire s’élargit, il ne manquait plus que sa mère… C’était la seule qui l’avait abandonnée sans mourir, elle devait être punie ! Elle se dirigea vers l’asile. Cela faisait dix ans, qu’elle n’y avait plus mis les pieds. Elle entra dans la chambre. Observant sa mère, les cheveux blancs, des rides la couvrant. Méconnaissable. La folle avait un couteau, et s’approcha de Sohanne, alors que la porte se refermait derrière la jeune fille.

    « Sohanne ! Sohanne tu es venue voir maman ! Tant mieux ! Tu va pouvoir le faire avec moi ! Allez Sohanne, tu meurs avec moi ? Tu meurs pour moi ? »

    Sohanne recula, effrayée, alors que sa mère se posta sur une chaise, et passa une corde autour de son cou… Le couteau transperça son ventre, son pied lâcha la chaise et…

    « Il… N’y a plus… plus personne… pour… Moi ? »

    L’adolescente tomba à genoux, dans cette chambre ensanglantée. Dans cette chambre qui lui rappelait celle de sa sœur, dans cette chambre qui lui rappelait la ruelle… Ils étaient tous morts, elle les avait tués… Il fallait fuir, vite… L’adolescente hurla, et s’enfuit en courant, laissant les médecins découvrir le carnage. Son esprit se fendit pendant sa course. Elle s’arrêta sur un pont. Observa un instant les abysses du fleuve, désirant sauter pour oublier. Oublier que tous l’avait définitivement abandonnés, par sa faute. Parce qu’elle ne se contrôlait pas, plus… Elle regarda son portable. Les lettres digitales n’affichaient que quelques noms : Nee-San, Gin, Ren-chan, Mama, Higen. Son doigt appuya sur la touche verte, appelant ce dernier.

    « Je veux tout oublier ! J’en ai marre ! Sauve-moi ! »
    Une voix masculine lui répondit, neutre.
    « Tu te souviens ce que je t’ai dis, ce jour là, quand je suis venu dans ta maison ? »
    L’adolescente répéta, en larme, hoquetant de temps à autre
    « Je suis Higen. Un nettoyeur. Tout le monde oubliera que tu es la meurtrière. Et quand tu en aura marre, quand le remord te rongera, je viendrais et je te ferai tout oublier toit aussi, au prix de.. »
    L’adolescente se mordit la lèvre, n’arrêtant pas de pleurer, incapable de prononcer ce mot…
    « J’attends. » répondit, impassible, le dénommé Higen.
    « Au prix de ton… ton âme… »
    « C’est bien… Ne t’inquiète pas. Ton âme ne signifie pas que tu m’appartiens, loin de là. Tu perdras juste… tout. »
    « Tout ? »
    « Tu ne pourras jamais oublier ton passé. Et même moi, je ne peux le faire, mais je peux te rendre forte. Tout sera enfoui, tu n’y penseras même plus. Seuls les cauchemars qui hanteront tes nuits te rappelleront tes actes et ton enfance sordide. Mais ton cœur se fermera, la blessure n’existera que pour toi, enfouie dans quelques fragments de ta mémoire. Et moi je t’aurais tout prit. Ta chance, tes pensées… Tu ne seras qu’un pantin, incapable de se reconstruire seul. Les ficelles m’appartenant. Es-tu prête à devenir cela ? A tout abandonner pour quelques crimes commis ? A ressentir chaque nuit la douleur des gens que tu as tué ? »
    « Je… Je ne veux pas savoir. Je préfère ça ou la mort… Je ne veux plus que l’on m’abandonne. Je ne veux plus souffrir ! »
    « Bien… J’arrive. »

    [ Tu ne vois seulement ce que tes yeux veulent voir ]

    Quelques fois encore, je me dis que ce n’est pas vrai. Qu’il n’y a jamais eut ces meurtre, que je n’ai jamais été orpheline et que je n’ai jamais existé. Parfois, j’aimerais vraiment que ce soit le cas. Mais les journaux sont là, tapissant ma chambre. Le moindre article sur la famille Akagi recouvre les murs de ma chambre. Les moindres gouttes de sang, les moindres cris et les moindres images, sont cachée au fond de mon cœur, et chaque nuit, elles reviennent. Me rappelant mes meurtres et mon existence… Au fond, il n’y a qu’en entendant le son des sirènes de polices que je me sens vraiment vivante. L’adrénaline d’une course poursuite, parce que je sais qu’ils ne pourront jamais rien faire contre moi. Higen me l’a promis. En échange d’être sa poupée, avec un autre gars au type un peu extraverti, j’aurais la force. Alors maintenant, je n’ai plus qu’a parcourir le monde. A La recherche de Yuurei, cette jeune fille qui changea ma vie. Et vivre. Comme je peux, dans mon esprit de pantin…


Dernière édition par le Dim 18 Nov - 23:42, édité 1 fois
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Kurogane
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MessageSujet: Re: _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC   _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC Icon_minipostedDim 18 Nov - 23:42

Comme toujours, fiche excellente, très bon style, plus complète que l'on ne pourrait jamis l'espérer... En bref, c'est du Miru xD

Personnage très intéressant... Brrr le retour de la miss Butterfly

J'adore le coup de l'épée qui disparait en papillons Smile

Validée Wink
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MessageSujet: Re: _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC   _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC Icon_minipostedDim 18 Nov - 23:48

Super fiche, comme à ton habitude, c'en est désespérant! _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC 855523


Hâte de poster avec toi!!!
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Sohanne
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MessageSujet: Re: _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC   _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC Icon_minipostedDim 18 Nov - 23:49

Que de compliment ! Merci !

*remarque que sa fiche est un pavé*

Meduse est à tendance méchante, mais contre Eris voilà la réponse.
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Kurogane
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MessageSujet: Re: _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC   _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC Icon_minipostedMar 20 Nov - 0:39

C'est Noté tu seras donc des Tsuki

Bienvenue, compatriote xD

messant!
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MessageSujet: Re: _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC   _Sohanne Llewellyn Topaze Akagi : _Madame Butterfly || UC Icon_miniposted

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