千 の 言葉
Il n'y avait personne. C'etait completement desert, pas une seule âme dans las boutique de maître Olivanders. Pas la moindre ombre d'un possible client, personne sauf lui et les instruments.
En effet, les autres étaient montés à l'étage pour voir guitares et violons en compagnie du propriètaire, maître Olivanders. Les autres, oui, peut-être étai-il déjà temps de les appellés amis, mais, allez savoir...Ami, c'était un bien grand mot.
Il déambulait entre les pianos du rez-de-chaussée. Pianos droit, à queu, blanc, noirs... Il y en avait pour tous les goûts. Ses mains frôlaient sans cesse le bois lustré. Cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait plus touché, plus caresser cette multitude de touches blanches et noirs. Cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait plus joué, cela faisait bien trop longtemps.
Presque inconsciemment ses doigts glissèrent sur les touches d'ivoire d'un piano à queu couleur blanc immaculé.
Trois petites notes joués au hazard, trois petites notes innocentes. Trois petites notes qui le conduisaient à un monde de souvenirs et de sensations oubliées.
Peut-être était-ce un pur hazard, qui sait. Cependant il les rejoua. Il commençait à se rapeller maintenant de cette mélodie qu'il connaissait si bien.
Dans son coeur, quelque chose le poussa à s'assoir devant le piano d'une couleur si pure. Il caressa, hésitant, toute l'étandu du piano s'arretant finalement sur ces trois petites notes qui venaient à l'intant de retentir dans la pièce et qui envahissaient de plus en plus son esprit. Elles le brûlaient aux bout de ses doigts, ne demandant qu'une seule chose: être jouées.
Il ne pu resisté à la tentation de cette envoutante mélodie et s'aventura. En premier ces trois petites notes qui étaient venu à lui. Puis, la suite. Sans faire le moindre effort ses mains parcouraient les gammes, comme si elles l'avaient toujours fait.
La mélodie revenait dans son esprit aportant avec elle des images, des sensations, des rires et des pleurs de sno enfance. Autant de souvenirs enfuis au lpus profond de sno coeur. Autant de souvenirs qui regagaient leur place dans sno esprit, l'envahissant de sentiments et d'odeurs d'antant. Cette mélodie l'envoutait, cette mélodie trop chargée de sentiments reffoulés pendant trop longtemps.
Il ferma les yeux. Ses doigts tremblants défilaient encore et toujours sur les tuoches d'ébène sans pouvoir, sans avoir le courage de briser cette harmonie.
Comme si c'était avant...
L'arrivé du refrain le projetta dans son enfance, à tout les moments où il avait entendu cette magnifique chanson.