Chi no maï : la danse du sang

Voici une partie du passé de Kirumna: l'année qu'elle a passé auprès de Seikyo (durant tout le récit ni son prénom ni ses liens familiaux avec Kirumna ne seront mentionné donc pour ceux qui ne le savent pas Seikyo est la soeur de Kirumna)

C'est un récit écrit en alternance à la première et à la troisième personne.

Les paroles de Kirumna sont rapportées avec des " " et les paroles de Seikyo avec des -

Bon pour ceux qui sont complètement dégouté de la méchanceté de Sei il vaut mieux éviter de lire ce récit XD pour les autres bonne lecture

Acte1 :ce que j’étais

C’était un jour différent des autres…Enfin à ce moment là j’en avais eu l’impression, impression qui par la suite se confirma…

J’avais 17ans…D’après certains un âge où l’on doit choisir le sens de sa vie et non se faire emmener par elle…
A ce moment là je n’avais rien choisis, je n’avais pas voulu de cette marque dans mon dos pas plus que je ne voulais de mes regrets et de mes pleurs.
Enfin au moins j’avais choisi le milieu ou je vivais. Je faisais partie d’une bande de voyou et peut-être était-ce parce que j’étais la pire de tous que j’en étais la chef…

Toujours aperçue une cigarette aux lèvres portant une longue jupe noire et un chemisier de la même couleur. Prononcer mon nom était une menace.J’avais peut être à cette époque noyé une centaine de personne sans leur propre sang ignorant les conséquences possibles de mes actes.

J’étais entourée à chaque instant mais au fond j’étais seule…Terriblement seule…
A cette époque seul Ryu trouvait encore les mots pour m’apaiser…
Je noyais mon inquiétude dans l’alcool et dans la drogue.Je pouvais tuer quelqu’un en un instant et j’ai du tuer beaucoup de personnes d’après mes souvenirs.
Je ne rentrai plus chez moi le soir ou plutôt presque plus.Mes habits sentaient le tabac enfin c’est ce que me répétait Machi car je n’en avait plus conscience.
Je me suis retrouvée plus d’une fois sur un lit d’hôpital pour de nombreuses raison : surdose d’alcool ou de drogue , bagarre, tentative de suicide…

C’était à un des rares moments ou j’étais seule que je la vis : elle portait une longue cape blanche aux reflets bleus et seule une longue mèche noir en dépassait.Elle avait rabattu la capuche de cette cape m’empêchant ainsi de voir son visage, que je n’eu le droit de voir que des mois plus tard…
Elle s’approcha de moi et je supposais qu’elle se trompait c’est pourquoi je ne lui avais pas accordé d’importance pourtant elle s’arrêta juste devant moi.

"Qu’est ce que tu me veux ? "

Elle ne répondit pas et sourit.Après ce fut le noir complet.
Quand je repris enfin mes esprits j’étais allongée sur le sol d’après ce que je sentais.J’étais incapable de bouger et encore plus incapable d’utiliser le nen, même ouvrir les yeux m’étais pénible.
J’entendis soudain une voix profonde, calme et assez grave pour une femme.

-Ne tente pas de bouger ce serait la chose la plus inutile à faire

Je sentis alors son souffle sur mon visage, il me fit l’effet d’un courant d’air glacé.

-N’essaye pas de parler non plus.Je vais te rendre progressivement la pleine possession de ton corps si frêle mais avant tu as intérêt à m’écouter.Je dis cela comme une mise en garde mais tu n’es pas obligée de me prendre au sérieux…

Si j’avais pu ouvrir les yeux j’aurais vu un sourire mesquin se dessiner sur son visage.

-Dis-moi que préfère-tu : devenir aveugle ou que ton corps ne t’appartienne presque plus ?

J’écarquillais les yeux pouvant voir à nouveau, elle n’avait pas l’air de plaisanter pourtant une telle proposition était tout ce qu’il y a de plus malhonnête.

-Veux-tu savoir si je suis sérieuse ou non ?

Les seules pensées qui me vinrent à l’esprit étaient aussi noires les unes que les autres, non je ne voulais pas savoir, ma vie était si inutile et mon corps tellement détestable ,mes pensées si morbide et mes envies dictées par une passion funeste. Alors pour moi que je perde la vue ou que mon corps ne m’appartienne plus cela n’avait aucune importance.

-Je sais déjà vers quelle direction se tourne ta pensée.Je sais que tout cela t’es égal pourtant tu sais toi même que ton jugement est faussé par tout ce que tu a vécu jusqu’à aujourd’hui.

Je ne vis alors qu’un sourire narquois se former sur son visage.

-Ce sera donc a moi de choisir la bonne direction

A nouveau mes yeux se fermèrent mais mon esprit ne retomba pas dans l’inconscience.Ce fut la douleur dans mon épaule droite qui me permit de comprendre ce qu’elle entendait par là. :mes yeux seraient sauf mais mon corps serait sa possession.