Taisen Ten'kai
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Et si les dieux revenaient sur terre ?
 
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 nouvelle en construction

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AuteurMessage
Tsukiyom
Invité




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MessageSujet: nouvelle en construction   nouvelle en construction Icon_minipostedVen 27 Oct - 13:05

bah voilà, c'est une nouvelle que j'ai écrite cette semaine et qu'il faudrait que j'améliore alors j'attends beaucoup de vos critiques (PS: elle est relativement dure à comprendre quand on me connait pas!^^)


La personnalité


L’agitation dans le bâtiment était à son comble. Comme tous les jours à la même heure. L’heure du courrier. Des lettres provenant de tous les horizons: l’Afrique du Nord, la France, la Pologne, l’Italie…
Yann Kinderei s’avança bruyamment dans le long couloir dallé. Ses bottes de cuir claquaient le sol en cadence, tandis que son uniforme brillait dans les rayons soleil filtrés par les immenses fenêtres du corridor et les nuages disparates, vidés de leur eau par une giboulée, rapide et violente. Un large sourire se dessinait sur son visage carré, au milieu du quel de fins yeux bleus éclataient de perfidie. Son couvre-chef laissait dépasser de grandes mèches blondes, secouées par sa cadence.
Dans sa main gauche, une lettre dactylographiée annonçait une nouvelle extrêmement conséquente, d’après l’expression troublée de la personne qui avait, en premier reçu le papier. Se sentant important, Yann se risqua à relever un peu plus la tête et à s’imaginer, dans quelques années, supérieur à toutes ces personnes qui lui donnaient des ordres à longueur de temps. Il ne serait plus ce gamin que l’on domine du fait de son peu d’expérience.
«Alors, soldat, on ne salut pas un supérieur? Questionna une voix grave.»
Sortit si brusquement de sa rêverie, Yann manqua de faire tomber le feuillet en apercevant le général Rommel. Son bras droit se tendit, automatiquement à quarante cinq degrés, sa main ouverte.
«Sieg Heil!
_Sieg Heil! Alors, expliquez-vous lieutenant.
_ Excusez-moi, Herr général, mais je suis chargé de vous remettre ce plis, venant des plus hautes instances. La personne qui m’a demandé de vous donner cette lettre m’a laissé entendre qu’il venait de tout en haut…»
L’œil de l’officier supérieur brilla en arrachant littéralement la lettre de la main de Yann. D’un geste rageur, Rommel ouvrit le papier, tremblant d’excitation. Ses yeux, fiévreux, parcouraient le plis. Lentement, son sourire disparut, laissant place à une surprise sincère et choquée.
Le feuillet tomba à terre tandis que le général chancelait. Yann eût à peine le temps d’attraper le bras du vieil homme pour tenter de le maintenir debout, le porte perfusion suivis l’ancien soldat à terre. Paniqué, le lieutenant du jour prit le corps inanimé et le porta jusqu’à sa chambre. Une fois dans son lit, le vieillard s’agita et s’enfonçant sous ses draps, se plaignant d’un soudain vent froid. Ses yeux pâles s’ouvrirent.
«Alors, général, les nouvelles ne sont pas bonnes?
_Ah, fiston, si tu savais…c’est pour bientôt… tout s’effondre, tout ce que j’ai bâtit. Bientôt, bientôt… tout cela ne sera plus que poussière…
_Allons, gardez courage, ce n’est pas encore la fin. Il vous reste encore le temps d’agir, bouger…
_Attends donc, avant de prêcher de telles âneries. Tu ne sais pas tout… Comme j’envie ta jeunesse insouciante...»
Sur ce, il se cloîtra dans le plus profond des silences.
Yann partit sur la pointe des pieds. Il referma la porte au-dessus de laquelle était inscrit le nombre huit cent douze. Après s’être penché pour ramasser la lettre, il la lut rapidement.
C’était bien ce qu’il pensait. A quatre-vingt ans, il n’avait tout de même pas de chance. Le pauvre, apprendre si brusquement qu’il avait un cancer. L’infirmier repartit dans le couloir en voyant défiler les numéros. Huit cent onze, huit cent dix. Les dalles portaient encore la trace de son passage: de longues empreintes de boue se dessinaient sur le carrelage. C’était la faute de ces giboulées d’automne, si fortes et si éphémères.
Malgré la peine qu’il éprouvait pour le vieil homme, un petit sourire se dessinait sur son visage. Après tout, il n’était pas encore fini et puis demain, ce sera un homme nouveau …
… Georges Pompidou sans doute.
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